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Compte tenu du fort mouvement de resserrement des primes de risque, nous avons renforcé en fin de mois nos couvertures sur indice crédit pour nous prémunir d’un éventuel rebond de la volatilité alors que les valorisations sont revenues sur des niveaux précédent le « Liberation Day ».
Durant le mois de mai, nous avons bénéficié de la réouverture du marché primaire pour redéployer le cash accumulé le mois précédent dans de nouvelles opportunités.
Enfin, nous conservons une exposition d’environ 8% de l’actif net du Fonds au segment des obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO), qui performent de manière régulière.
En outre, dans cet environnement volatil, nous avons bénéficié de l’écartement des marges de crédit pour prendre partiellement profit sur nos stratégies de couverture du marché qui comptent désormais pour 17,1% de l’actif net du Fonds.
Après des années de faiblesse due à l’abondance de liquidités et au faible coût du capital, les taux de défaillance devraient remonter à des niveaux plus normaux, ce que nous considérons comme un catalyseur à même de créer de réelles opportunités idiosyncratiques.
Enfin, le portage élevé du portefeuille (environ 6,4%) et les valorisations attrayantes du crédit devraient atténuer la volatilité à court terme et contribuer à générer des performances à moyen et long terme.
Obligations | 95.4 % |
Actions | 2.4 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 2.3 % |
Credit Default Swap | -17 % |
Le Fonds a accès à l’ensemble de l’univers des marchés de crédit. Cela nous permet d’explorer le potentiel de nombreux instruments, liquides, à travers le monde, du plus au moins risqué, et ainsi, de trouver des opportunités dans différentes configurations de marché.
Environnement de marché
La Réserve fédérale a maintenu ses taux directeurs dans la fourchette de 4,25% à 4,50% alors que le marché de l’emploi états-unien fait toujours preuve de résilience avec des créations d’emplois supérieures aux attentes et un taux de chômage stable.
Dans la zone euro, face à une croissance économique fragile, la Banque centrale européenne a abaissé ses taux de 0,25%, comme anticipé par le marché.
Au Japon, l’incertitude continue de croître. L’inflation a atteint 3,6% en glissement annuel à fin avril et les taux à long terme ont touché des niveaux records à la suite de l’intérêt limité des investisseurs nationaux pour les obligations japonaises.
Les taux se sont inscrits en hausse en mai, notamment aux États-Unis où le taux à 10 ans a augmenté de +24 pb, tandis que son homologue allemand s’est tendu de +6 pb.