1
2
3
4
5
6
7
• Au cours du mois, le Fonds a délivré une performance positive, surperformant son indicateur de référence.• Sur la partie taux, la détente des taux aux États-Unis et au Royaume-Uni a profité à nos positions longues sur la dette de ces deux pays. De plus, notre position longue sur les taux norvégiens a bénéficié de la première baisse de taux en cinq ans de la Banque centrale norvégienne. • Concernant le crédit, notre sélection d’obligations dans nos secteurs de prédilection, tels que la finance et l’énergie, ainsi que notre sélection de dettes émergentes libellées en devises fortes, ont eu une contribution positive. Cependant, cela a été légèrement contrebalancé par les protections que nous avons mises en place pour réduire notre exposition à ce marché, dans un contexte de resserrement des marges de crédit. • Enfin, en ce qui concerne les devises, malgré la contribution positive de notre exposition au real brésilien et à la livre sterling, le portefeuille a été impacté par notre exposition, quoique limitée, au dollar américain ainsi qu’au yen japonais.
• Dans un contexte marqué par l’incertitude engendrée par la mise en place de tarifs douaniers, les conflits géopolitiques et les risques de dérapages budgétaires pour certains pays, nous nous attendons à ce que les principales banques centrales des pays développés et émergents conservent une posture accommodante. Nous maintenons donc un niveau de sensibilité aux taux relativement élevé, compris entre 4 et 5.• Concernant les taux, nous avons une position légèrement longue sur les taux américains, où la Fed devrait rester attentiste avant d’avoir plus d’indications sur l’impact des tarifs, mais aussi une position longue sur les taux britanniques, où les données économiques se dégradent. À l’inverse, nous avons des positions vendeuses en Europe et au Japon, où les perspectives de croissance sont en amélioration. Enfin, nous restons sélectifs sur les taux émergents, qui bénéficient de taux réels élevés, comme au Brésil, mais aussi dans certains pays d’Europe de l’Est. • Concernant le crédit, nous conservons une exposition importante, bénéficiant d’une source de portage attrayante. Toutefois, en raison des valorisations relativement élevées, nous restons prudents et maintenons un niveau de couverture conséquent sur l’iTraxx Xover afin de protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads. • Enfin, en ce qui concerne les devises, nous conservons une exposition relativement faible au dollar américain et une exposition limitée aux devises des pays émergents. Notre sélection de devises inclut notamment des monnaies d’Amérique latine (le real brésilien, le peso chilien) ainsi que des devises liées aux matières premières (le dollar australien, le dollar canadien, la couronne norvégienne). Enfin, nous conservons une position longue sur le yen japonais, qui devrait être la seule banque centrale à augmenter ses taux cette année.
Obligations | 93.8 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 5.8 % |
Actions | 0.4 % |
Monétaire | 0 % |
La flexibilité de notre processus d’investissement nous permet de tirer parti des multiples moteurs de performance qu’offre l’univers obligataire, et ainsi de construire un portefeuille diversifié, fondé sur des convictions solides.
Environnement de marché
• Aux États-Unis, la croissance du PIB a été révisée à la baisse à -0,5% au premier trimestre, tandis que les indicateurs avancés ont donné des signaux contrastés : les indices PMI ont surpris positivement, mais la confiance des consommateurs et les revenus des ménages ont reculé, alors que l’inflation sous-jacente est ressortie plus élevée que prévu à +2,7%.• La Réserve fédérale a maintenu ses taux directeurs dans la fourchette de 4,25% à 4,50% tout en délivrant un message moins accommodant que prévu en abaissant ses perspectives de croissance et en relevant ses prévisions d’inflation. • Dans la zone euro, la Banque centrale européenne a abaissé son taux directeur comme prévu de -25 points de base (pb) à 2,0%. Si cela était largement anticipé, Christine Lagarde a néanmoins a adopté un ton plus restrictif concernant les perspectives d’inflation. • Les tensions au Moyen-Orient ont d’abord fait bondir le prix du pétrole au-delà de 80 dollars/baril, avant de chuter de plus de 10% après l’annonce d’un cessez-le-feu, favorisant également un resserrement des marges de crédit de -18 pb de l’indice Itraxx Xover. • Les taux ont évolué de manière divergente en juin. Aux États-Unis, le taux à 10 ans s’est détendu de -17 pb, bénéficiant de statistiques économiques moins vigoureuses, tandis que son homologue allemand s’est apprécié de +11 pb. • Sur le front des devises, le dollar a continué de baisser face à l’euro, atteignant son plus bas niveau depuis 2021, notamment en raison du rapatriement d’actifs dans un contexte d’incertitude quant à l’impact de la guerre commerciale. Dans ce contexte, la plupart des devises ont souffert face à la vigueur de l’euro, même si le real brésilien et les devises d’Europe de l’Est (le forint hongrois, la couronne tchèque et le zloty polonais) ont tiré leur épingle du jeu grâce notamment à un portage attractif.