
Le graphique ci-dessous présente l’évolution d’un portefeuille multi-actifs investi à parts égales entre actions européennes, actions des marchés émergents, actions américaines et actions technologiques (en euros), crédit de qualité Investissement et haut rendement, obligations de long terme, obligations indexées à l’inflation, or, liquidités en euros et en dollars américains pour cette année calendaire1.

1. 500 MILLIARDS D’EUROS DE DÉPENSES BUDGÉTAIRES PRÉVUES PAR L’ALLEMAGNE SUR LES DIX PROCHAINES ANNÉES
Ce plan marque le virage budgétaire le plus significatif en Allemagne depuis une génération. L’assouplissement, voire la réinterprétation, du « frein à l’endettement » permettra un recours accru à l’emprunt, notamment pour financer la défense et les infrastructures. Son impact sur la croissance est estimé entre +0,5 % et +1 % de PIB par an au cours de la prochaine décennie – une estimation volontairement large, son impact dépendant fortement de son exécution.
2. LE TAUX MOYEN DES DROITS DE DOUANE AMÉRICAINS PROGRESSE DE +12,5 %, UN NIVEAU INÉDIT DEPUIS 90 ANS
Le mot préféré de Donald Trump s’est concrétisé par l’activation de la section 232 du Trade Expansion Act et de l’Executive Order 14257. Ce choc a plongé l’économie américaine dans une phase d’incertitude pendant la majeure partie de l’année. L’année 2026 devra montrer si la taxation des importations, ainsi que les mécanismes de redistribution associés, sont en mesure de faire évoluer une croissance en « K » vers une dynamique plus homogène en « V »2.
3. LES MARCHÉS ACTIONS MONDIAUX ENCHAÎNENT UNE TROISIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE DE GAINS SUPÉRIEURS À 20 %, PORTÉS PAR LA PROGRESSION DES BÉNÉFICES ET L’EXPANSION DES MULTIPLES DE VALORISATION
Les marchés émergents (portés par les chaînes de valeur de l’IA, l’innovation technologique chinoise et l’Amérique latine), européens (bénéficiant du redressement de l’économie domestique) et japonais (engagés dans une sortie durable de 30 ans de déflation) ont tous surperformé les marchés américains, tant en devise locale qu’en dollars.
4. LE DOLLAR AMÉRICAIN RECULE DE 10 % EN TERMES PONDÉRÉS DES ÉCHANGES COMMERCIAUX, ENREGISTRANT SA PLUS FORTE BAISSE SEMESTRIELLE DEPUIS 1991
Cette baisse s’est inscrite dans un contexte de forte instabilité des marchés actions, le S&P 500 oscillant entre -15 % et +15 %, une amplitude observée à seulement quatre reprises au cours des cinquante dernières années. Dans le même temps, un schéma inhabituel est apparu : actions, obligations et dollar ont reculé de concert lors du « Liberation week », une configuration rare pour l’émetteur de la principale monnaie de réserve mondiale. La remise en question de la Pax Americana3 et de l’exceptionnalisme américain a ainsi contribué à rompre des schémas de marché jusqu’alors considérés comme structurels.
5. NVIDIA FRANCHIT LE SEUIL HISTORIQUE DES 5 000 MILLIARDS DE DOLLARS DE CAPITALISATION BOURSIÈRE, UNE PREMIÈRE POUR UNE SOCIÉTÉ COTÉE
Cette performance reflète la forte transmission des investissements massifs dans l’intelligence artificielle vers les revenus du fabricant de semi-conducteurs, capable de maintenir des marges supérieures à 70 % grâce au caractère unique de son architecture GPU. Dans le sillage de cette ruée vers l’or numérique, d’autres fournisseurs d’infrastructures essentielles ont également bénéficié de la demande croissante en capacité de calcul même si cet élan s’est progressivement modéré avec le retour des préoccupations liées au coût du capital.
6. LE PRIX DE L’OR PROGRESSE DE +60 %, SIGNANT SA DEUXIÈME MEILLEURE PERFORMANCE ANNUELLE EN CINQUANTE ANS
Le métal précieux a été largement plébiscité par les investisseurs institutionnels soucieux de diversifier leur réserve face à l’affaiblissement de la confiance envers les monnaies fiduciaires. À cela se sont ajoutés un contexte d’incertitude économique mondiale, des tensions géopolitiques persistantes et des anticipations d’assouplissement monétaire, qui ont réduit le coût d’opportunité lié à la détention de cette « relique barbare ».
7. LA COURBE DES TAUX POURSUIT SA PENTIFICATION AVEC UN ÉCARTEMENT DE 70 POINTS DE BASE ENTRE LES RENDEMENTS DES OBLIGATIONS SOUVERAINES AMÉRICAINES À 2 ANS ET À 30 ANS - UN MOUVEMENT ÉGALEMENT OBSERVÉ EN ALLEMAGNE ET AU JAPON
La hausse des rendements sur les maturités longues s’est poursuivie dans l’ensemble des pays développés, alimentée par les anticipations de soutien budgétaire et/ou monétaire, des déficits persistants, une visibilité limitée sur l’évolution de l’inflation et un cycle économique qui semble se prolonger. Ces éléments ont continué de peser sur l’appétit des investisseurs pour les obligations de long terme.
8. 100 % DE LA PERFORMANCE DES MARCHÉS DU CRÉDIT S’EXPLIQUE PAR LE PORTAGE
Les marchés du crédit ont globalement délivré leur portage affiché en début d’année, dans un environnement de volatilité contenue permettant aux spreads de se resserrer vers des niveaux comparables à ceux observés avant l’invasion de l’Ukraine et le dernier cycle de resserrement monétaire. Si les valorisations apparaissent élevées, à des niveaux inédits depuis quatre ans, en y regardant de plus près, on constate néanmoins l’émergence de fragilités - dans les marchés privés (Tricolor) comme dans les marchés publics, (Altice et Spirit Airlines ont fait défaut ou ont restructuré leur dette pour la deuxième fois en deux ans). Dans un univers marqué par une forte dispersion, la sélection obligataire s’impose comme un facteur déterminant de performance.
9. LE PÉTROLE PASSE SOUS LE SEUIL DES 60 DOLLARS, ATTEIGNANT UN PLUS BAS DE L’ÈRE POST-COVID - UN NIVEAU INÉDIT HORS CONTEXTE RÉCESSIONNISTE
Cette baisse s’explique par une combinaison d’offre abondante, liée à l’augmentation de la production de l’OPEP+, d’un essoufflement de la demande dans un contexte de modération de la croissance mondiale, ainsi que par des anticipations d’apaisement géopolitique au Moyen-Orient. Paradoxalement, le bombardement de l’Iran a contribué à réduire la prime géopolitique. De manière contre-intuitive, le prix du pétrole réagit davantage au risque de perturbation des flux qu’aux épisodes de violence eux-mêmes : tant que les approvisionnements demeurent sécurisés, la prime de risque s’estompe. Si cette dynamique se maintient, elle devrait à terme soutenir le pouvoir d’achat des ménages et renforcer la tendance à la désinflation.
10. 72 % DES ENCOURS GÉRÉS PAR CARMIGNAC FIGURENT DANS LES DEUX PREMIERS QUARTILES, TOUTES CLASSES D’ACTIFS CONFONDUES
Sur les marchés d’actions, nos fonds historiques - Carmignac Investissement (actions internationales) et Carmignac Emergents (actions des marchés émergents) - ainsi que notre dernière innovation, Carmignac Portfolio Tech Solutions (actions technologiques mondiales), se classent dans le premier décile de leurs catégories Morningstar respectives.
Notre gamme obligataire continue également de se distinguer, la quasi-totalité de nos stratégies surperformant leurs indicateurs de référence - Carmignac Portfolio EM Debt figurant dans le premier décile de sa catégorie. Enfin, au sein de notre offre de fonds diversifiée, Carmignac Patrimoine, fonds emblématique de la maison, se positionne lui aussi dans le premier décile, tout comme notre dernier fonds multi-actifs, Carmignac Portfolio Inflation Solution4.
*Echelle de risque du KID (Document d’Informations Clés). Le risque 1 ne signifie pas un investissement sans risque. Cet indicateur pourra évoluer dans le temps. **Le Règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) 2019/2088 est un règlement européen qui demande aux gestionnaires d’actifs de classer leurs fonds parmi notamment ceux dits : « Article 8 » qui promeuvent les caractéristiques environnementales et sociales, « Article 9 » qui font de l’investissement durable avec des objectifs mesurables, ou « Article 6 » qui n'ont pas nécessairement d'objectif de durabilité. La classification SFDR des Fonds peut évoluer dans le temps. Pour plus d’informations, visitez : https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2019/2088/oj?locale=fr.
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