1
2
3
4
5
6
7
Le fonds enregistre une performance positive sur le mois, mais reste en deçà de son indicateur de référence.
La sélection de titres a continué de peser sur la performance relative, en particulier avec les contre-performances d’Alcon, Argenx et Schneider Electric.
La sous-performance depuis le début de l’année s’explique principalement par la contre-performance relative de nos convictions de long terme, affectées par le repli du style qualité en Europe.
Sur la partie taux, nous avons réussi à compenser la hausse des rendements européens grâce à une sensibilité obligataire réduite et à notre exposition au crédit.
Nos outils de diversification ont également joué leur rôle, notamment à travers notre exposition à l’or, à l’argent et aux devises.
La croissance européenne devrait rester faible à court terme, avec un rebond cyclique attendu seulement fin 2025/début 2026, soutenu par l’apaisement des incertitudes politiques, l’amélioration du crédit et le plan de relance budgétaire allemand.
La désinflation devrait se poursuivre d’ici la fin de l’année, à mesure que les effets de base s’estompent et que les pressions salariales se modèrent.
Les anticipations du marché ne sont plus accommodantes ; la courbe des taux intègre déjà des hausses d'ici fin 2026. L'asymétrie est là, la BCE abaissera ses taux si nécessaire. Nous restons prudents sur les échéances longues.
Les stratégies indexées à l’inflation apparaissent attractives, avec des taux réels à des plus hauts de dix ans.
Nous restons constructifs sur les actions, avec une forte exposition soutenue par l’environnement actuel.
Les valorisations des valeurs de qualité sont attractives, avec des opportunités dans les entreprises liées à des thématiques de long terme comme l’électrification et la réindustrialisation. L’allocation aux banques est renforcée, portée par des fondamentaux solides.
Les spreads de crédit apparaissent chers et constituent également une bonne couverture contre les actions, mais le portage reste intéressant et la dispersion offre un potentiel d’alpha.
Obligations | 42.6 % |
Monétaire | 31.9 % |
Actions | 27.4 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 5.6 % |
Nous recherchons des moteurs de performance au sein des différents pays, classes d'actifs et secteurs en Europe dans le but de construire un portefeuille robuste, capable de s'adapter rapidement aux mouvements de marché.
Environnement de marché
Les marchés mondiaux ont affiché de solides gains en dollars américains, avec des progressions à la fois sur les actions et sur les obligations. Toutefois, la faiblesse du billet vert face à l’euro a conduit à une performance négative exprimée en monnaie européenne.
Aux États-Unis, les dernières statistiques sur l’emploi étaient en baisse, incitant Jerome Powell, président de la Fed, à laisser entrevoir à Jackson Hole la possibilité d’une baisse des taux. Les marchés anticipent désormais largement une réduction de 25 pb dès septembre.
Le climat politique s’est tendu : Donald Trump a évincé le directeur du Bureau of Labor Statistics (BLS) et engagé des démarches pour se débarrasser de la gouverneure de la Fed, Lisa Cook. Ces initiatives renforcent les doutes quant à l’indépendance de la banque centrale.
La courbe des taux américains s’est ainsi pentifiée, les rendements longs progressant sous l’effet de ces inquiétudes.
En Europe, le risque politique est revenu sur le devant de la scène après l’annonce du Premier ministre français à recourir à un vote de confiance. La situation budgétaire particulière de la France continue d’alimenter la nervosité des investisseurs au sein de la zone euro.
Les rendements obligataires européens ont également grimpé, soutenus par de meilleures perspectives de croissance, tandis que les chiffres d’inflation de juillet sont restés conformes aux attentes.
Les actions mondiales ont inscrit de nouveaux sommets, portées par l’apaisement des tensions douanières après la date butoir du 1er août, la vigueur du PIB américain et l’anticipation croissante d’un assouplissement monétaire de la Fed.
Le secteur de l’intelligence artificielle a poursuivi son envol, avec Nvidia en pleine ascension après des résultats encore très solides.
Enfin, les tensions commerciales persistent : Washington a relevé certains droits de douane, notamment à l’égard de l’Inde, en réponse aux importations de pétrole russe. Les marchés des matières premières ont évolué de façon contrastée : le pétrole et le gaz ont reculé, tandis que l’or a repris des couleurs.