Pour plus de détails sur ces chiffres, veuillez consulter le glossaire des méthodes de calcul.
Carmignac Portfolio Inflation Solution A EUR Acc | +11.7 % | +0.9 % | +2.1 % | +12.0 % | - | - | - |
Indicateur de Référence | +1.3 % | -0.0 | +1.1 % | +1.8 % | - | - | - |
Moyenne de la catégorie | - | - | - | - | - | - | - |
Classement (quartile) | - | - | - | - | - | - | - |
Sur le mois, le Fonds a enregistré une performance positive, surperformant également son indicateur de référence.
Notre positionnement sur les marchés d’actions globaux a porté ses fruits, aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents, notamment en Chine.
Notre stratégie axée sur la thématique inflation a également contribué positivement à la performance du Fonds sur la période.
En conclusion, ce positionnement nous a permis de délivrer une performance robuste de +11,7%, contre +1,3% pour l’indicateur de référence.
Nous anticipons que les prochains chiffres de l’inflation américaine marqueront le début d’un retournement à la hausse. Bien que cette évolution soit en grande partie attendue par les marchés, et ne devrait donc pas provoquer de choc immédiat sur les anticipations d’inflation, nous restons positionnés pour en tirer parti le cas échéant – en ligne avec notre mission de générer une performance réelle supérieure à l’inflation.
À plus long terme, les signes d’une grande rotation des États-Unis vers le reste du monde se multiplient. Le plus récent : au cours du dernier trimestre, la progression du marché d’actions américain a été exclusivement alimentée par les investisseurs domestiques, soulignant une perte d’attractivité relative pour les investisseurs internationaux.
Le Fonds est structuré pour tirer parti de cette dynamique de rotation géographique, qui pourrait être fortement accélérée par l’émergence d’une seconde vague d’inflation mondiale.
Environnement de marché
L’économie américaine reste solide, avec une croissance de 0,7% au deuxième trimestre—un peu mieux qu’attendu. L’inflation (CPI) a aussi augmenté en juin, le taux sous-jacent se rapprochant des 3% sur un an.
À l’inverse, la croissance a été plus molle dans la zone euro, à seulement +0,1% sur le trimestre. L’inflation globale dans la zone euro est remontée doucement, atteignant l’objectif de 2% sur un an en juin.
La Fed a maintenu ses taux inchangés, malgré la pression constante de Trump, et la BCE a aussi choisi de faire une pause.
L’annonce de nouveaux accords commerciaux des États-Unis avec plusieurs partenaires importants, dont le Japon et l’UE, ainsi que l’adoption du « One Big Beautiful Bill Act », a permis d’y voir plus clair en matière de politique économique.
Les marchés ont bien réagi : les actions américaines ont encore sur-performé, surtout grâce aux gains des grandes entreprises actives dans l’IA.
Les taux des obligations américaines ont grimpé en juillet, signe d’un optimisme sur la croissance mais aussi de nouvelles inquiétudes sur les finances publiques.
Du côté européen aussi, les taux des obligations ont augmenté, portés par un sentiment plutôt positif sur la croissance.
Enfin, le dollar s’est renforcé en juillet—c’est son premier mois dans le vert en 2025—, soutenu par des chiffres américains solides, une communication claire de la Fed, et le fait que les investisseurs sont revenus sur leurs paris baissiers sur la monnaie américaine.