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En dépit du sursaut de volatilité observé lors du mois d’avril, nous restons confiants dans la capacité de nos principales thématiques d’investissement à surperformer, à l’instar des obligations financières ou du secteur de l’énergie.
Durant le mois d’avril, nous avons allégé notre exposition aux émetteurs « investment grade » qui ont surperformé afin de construire une réserve de liquidités qui pourra être redéployé sur des opportunités du marché primaire à l’avenir.
Enfin, nous conservons une exposition au segment des obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO), qui performent de manière régulière.
En outre, dans cet environnement volatil, nous avons bénéficié de l’écartement des marges de crédit pour prendre partiellement profit sur nos stratégies de couverture du marché, qui comptent désormais pour 14,8% de l’actif net du Fonds.
Après des années de faiblesse due à l’abondance de liquidités et au faible coût du capital, les taux de défaillance devraient remonter à des niveaux plus normaux, ce que nous considérons comme un catalyseur à même de créer de réelles opportunités idiosyncratiques.
Enfin, le portage élevé du portefeuille (plus de 6,6%) et les valorisations attrayantes du crédit devraient atténuer la volatilité à court terme et contribuer à générer des performances à moyen et long terme.
Obligations | 93.5 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 3.9 % |
Actions | 2.7 % |
Credit Default Swap | -14.7 % |
Le Fonds a accès à l’ensemble de l’univers des marchés de crédit. Cela nous permet d’explorer le potentiel de nombreux instruments, liquides, à travers le monde, du plus au moins risqué, et ainsi, de trouver des opportunités dans différentes configurations de marché.
Environnement de marché
Malgré le recul de Donald Trump sur les principales mesures tarifaires (ramenées à 10% provisoirement, à l’exception de la Chine), une crise de confiance s’est installée parmi les investisseurs, qui ont déserté les actifs américains (dollar et bons du Trésor).
Aux États-Unis, la courbe des taux s’est pentifiée, le taux à 2 ans reculant de -28 points de base (pb) contre -5 pb pour le taux à 10 ans, dans un contexte où le marché anticipe désormais quatre baisses de taux de la Réserve fédérale d’ici la fin de l’année.
Le tableau était identique dans la zone euro, où le taux allemand à 2 ans a reculé de -36 pb contre -29 pb pour le taux à 10 ans, effaçant ainsi complètement la correction du mois précédent liée à l’annonce des plans d’investissement en Allemagne.
L’aversion au risque a été élevée en avril à la suite de l’introduction des droits de douane, qui a entraîné un écart de +100 pb sur l’indice Itraxx Xover en début de mois, avant de connaître un resserrement tout aussi marqué après le revirement de l’administration Trump. En conséquence, l’indice Itraxx Xover n’a enregistré qu’un écartement modéré de +22 pb sur le mois.