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• Au cours du mois, le Fonds a délivré une performance positive, en ligne avec son indicateur de référence.• Sur la partie taux, la détente des taux aux États-Unis, en Turquie et en Colombie a profité à nos positions sur les dettes locales de ces pays. • Notre sélection d’obligations privées dans nos secteurs de prédilection, tels que la finance et l’énergie, ainsi que notre sélection de dettes émergentes libellées en devises fortes ont eu une contribution positive, à l’image de nos positions sur l’Équateur, la Côte d’Ivoire et l’Égypte. Cependant, cela a été légèrement contrebalancé par les protections que nous avons mises en place pour réduire notre exposition à ce marché, dans un contexte de resserrement des marges de crédit. • Enfin, en ce qui concerne les devises, malgré la contribution positive de notre exposition au real brésilien et au forint hongrois, le portefeuille a été impacté par notre exposition, quoique limitée, au dollar américain ainsi qu’au peso chilien.
• Dans un contexte marqué par l’incertitude engendrée par la mise en place de tarifs douaniers, les conflits géopolitiques et les risques de dérapages budgétaires pour certains pays, nous nous attendons à ce que les principales banques centrales des pays développés et émergents conservent une posture accommodante. Nous maintenons donc un niveau de sensibilité aux taux relativement élevé, aux alentours de 5,5.• Concernant les dettes locales, nous restons sélectifs et avons des positions sur les taux des pays qui bénéficient de taux réels élevés, comme l’Afrique du Sud, le Brésil, mais aussi dans certains pays d’Europe de l’Est (Pologne, Hongrie). Sur le mois, nous avons initié des positions sur les taux locaux turcs, qui offrent des taux réels parmi les plus élevés des principaux pays émergents. • Sur le crédit, nous conservons une exposition importante, notamment aux dettes externes de la Hongrie, la Roumanie et la Côte d’Ivoire, qui offrent des spreads attractifs compte tenu de leurs fondamentaux. Mais nous restons prudents en raison des valorisations relativement élevées et nous maintenons un niveau de couverture conséquent sur l’iTraxx Xover afin de protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads. • Enfin, en ce qui concerne les devises, nous conservons une exposition relativement faible au dollar américain et une exposition limitée aux devises des pays émergents. Notre sélection de devises inclut notamment des monnaies d’Amérique latine (le real brésilien, le peso chilien) ainsi que des devises liées aux matières premières.
Obligations | 94.5 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 5.4 % |
Monétaire | 0 % |
Le Fonds s’adresse aux investisseurs obligataires à la recherche de rendements plus élevés que ceux proposés par les marchés développés, en tirant parti du potentiel des marchés émergents.
Environnement de marché
• Aux États-Unis, la croissance du PIB a été révisée à la baisse à -0,5% au premier trimestre, tandis que les indicateurs avancés ont donné des signaux contrastés : les indices PMI ont surpris positivement, mais la confiance des consommateurs et les revenus des ménages ont reculé, alors que l’inflation sous-jacente est ressortie plus élevée que prévu à +2,7%.• La Réserve fédérale a maintenu ses taux directeurs dans la fourchette de 4,25% à 4,50% tout en délivrant un message moins accommodant que prévu en abaissant ses perspectives de croissance et en relevant ses prévisions d’inflation. • Dans la zone euro, la Banque centrale européenne a abaissé son taux directeur comme prévu de -25 points de base (pb) à 2,0. Si cela était largement anticipé, Christine Lagarde a néanmoins adopté un ton plus restrictif concernant les perspectives d’inflation. • Les tensions au Moyen-Orient ont d’abord fait bondir le prix du pétrole au-delà de 80 dollars/baril, avant de chuter de plus de 10% après l’annonce d’un cessez-le-feu, favorisant également un resserrement des marges de crédit de -18 pb de l’indice Itraxx Xover. • Les taux ont évolué de manière divergente en juin. Aux États-Unis, le taux à 10 ans s’est détendu de -17 pb, bénéficiant de statistiques économiques moins vigoureuses, tandis que son homologue allemand s’est apprécié de +11 pb. • Les dettes externes des pays émergents ont bien performé sur le mois tandis que les dettes locales ont affiché une performance neutre. • Sur le front des devises, le dollar a continué sa baisse face à l’euro, atteignant son plus bas niveau depuis 2021, notamment en raison du rapatriement d’actifs dans un contexte d’incertitude quant à l’impact de la guerre commerciale. Dans ce contexte, les devises émergentes ont souffert face à la vigueur de l’euro, même si le real brésilien et les devises d’Europe de l’Est (le forint hongrois, la couronne tchèque et le zloty polonais) ont tiré leur épingle du jeu.