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• Le Fonds a délivré une performance positive en juin, contrairement à son indicateur de référence dans un environnement incertain marqué par l’intensification des tensions géopolitiques.• Nos stratégies de portage ont été les principales contributrices à la performance du Fonds, notamment notre allocation aux obligations subordonnées financières et au crédit à haut rendement. • Notre allocation sur des émetteurs souverains émergents a également été contributrice de performance positive, notamment sur les dettes égyptienne et ivoirienne. • Nous avons maintenu une approche relativement prudente sur le crédit, renforçant nos protections sur indice haut rendement, alors que les marges de crédit se sont resserrées sur le mois de juin.
• L’environnement actuel présente de nombreuses incertitudes découlant des décisions de l’administration Trump, ce qui pourrait résulter en davantage de volatilité sur les actifs risqués.• Le marché nous apparait pessimiste sur les trajectoires économiques des pays développés, intégrant de ce fait des enveloppes optimistes de baisses de taux, notamment aux États-Unis. • La dynamique de désinflation semble moins vigoureuse des deux côtés de l’Atlantique, alors que le marché continue d’intégrer un retour durable de l’inflation sous la cible des banques centrales.
Obligations | 63.7 % |
Monétaire | 23.8 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 12.2 % |
Actions | 0.3 % |
Eliezer et moi-même gérons cette stratégie dans le but d’offrir aux investisseurs une solution d’investissement flexible, diversifiée, sur l’ensemble des marchés obligataires, tout en couvrant le risque de change.
Environnement de marché
• Aux États-Unis, la croissance du PIB a été révisée à la baisse à -0,5% au premier trimestre, tandis que les indicateurs avancés ont donné des signaux contrastés : les indices PMI ont surpris positivement, mais la confiance des consommateurs et les revenus des ménages ont reculé, alors que l’inflation sous-jacente est ressortie plus élevée que prévu à +2,7%.• La Réserve fédérale a maintenu ses taux directeurs dans la fourchette de 4,25% à 4,50%, tout en délivrant un message moins accommodant que prévu en abaissant ses perspectives de croissance et en relevant ses prévisions d’inflation. • Dans la zone euro, la Banque centrale européenne a abaissé son taux directeur comme prévu de -25 points de base (pb) à 2,0%. Si cela était largement anticipé, Christine Lagarde a néanmoins adopté un ton plus restrictif concernant les perspectives d’inflation. • Les tensions au Moyen-Orient ont d’abord fait bondir le prix du pétrole au-delà de 80 dollars/baril, avant de chuter de plus de 10% après l’annonce d’un cessez-le-feu, favorisant également un resserrement des marges de crédit de -18 pb de l’indice Itraxx Xover. • Les taux ont évolué de manière divergente en juin. Aux États-Unis, le taux à 10 ans s’est détendu de -17 pb, bénéficiant de statistiques économiques moins vigoureuses, tandis que son homologue allemand s’est apprécié de +11 pb.