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• Le Fonds termine le mois en hausse, surperformant son indicateur de référence.• La sélection de titres actions s’est révélée particulièrement payante dans un contexte plus favorable aux actifs risqués. • La réallocation vers les valeurs technologiques et l’intelligence artificielle, décidée en avril, a porté ses fruits dès mai. Parmi les principaux contributeurs du mois figurent Nvidia, TSMC et Broadcom. • Sur le segment obligataire, le crédit a lui aussi bien performé. Par ailleurs, la gestion active de la duration a permis d’atténuer intégralement l’impact de la hausse des taux. • À l’inverse, la gestion de l’exposition aux actions a légèrement pesé sur la performance, principalement en raison du coût des protections, notamment les options sur indices. • Enfin, notre positionnement en faveur de l’euro face au dollar a eu un effet neutre sur la performance du mois.
• Trump multiplie les concessions dans sa guerre commerciale, mais on observe toujours une forte déconnexion entre les indicateurs avancés plutôt déprimés et les données réelles résilientes. Par ailleurs, de vastes mesures de relance fiscale sont en discussion à la Chambre des représentants, réduisant le risque de récession avant les élections de mi-mandat.• Dans ce contexte porteur, nous maintenons une exposition significative aux actifs risqués dans le portefeuille, avec une allocation décente sur les actions et des investissements ciblés en crédit et en devises émergentes. • L’optimisme n’exclut pas la prudence : compte tenu des incertitudes persistantes autour de la guerre commerciale et des desiderata de Trump, nous avons mis en place d’importantes stratégies de couverture via des options sur indices actions. • Sur les dettes souveraines, nous restons prudents vis-à-vis des États-Unis et de l’Europe. Aux États-Unis, le risque d’une inflation sous-estimée par les marchés nous préoccupe, tandis qu’en Europe ce sont les perspectives de croissance qui pourraient être trop optimistes. • Des discussions sont en cours sur de nouvelles baisses d’impôt et des mesures de relance, alors même que le DOGE n’a pas réussi à réduire les dépenses publiques. La crédibilité du Trésor américain pourrait donc être questionnée. Nous pensons que les courbes de taux devraient intégrer ce risque par des taux plus élevés, d’où notre duration négative. • Dans les deux régions, l’endettement élevé appelle à la vigilance, nous amenant à privilégier des stratégies indexées à l’inflation.
Actions | 43.5 % |
Obligations | 39.9 % |
Monétaire | 8.6 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 8 % |
Grâce à son approche flexible et holistique, la stratégie Patrimoine se définit comme une solution clé en main pour les investisseurs cherchant à faire fructifier leur épargne progressivement au fil du temps, sans se soucier des fluctuations des marchés ou des cycles économiques.
Environnement de marché
• Mai a marqué un fort rebond des marchés d’actions mondiaux, effaçant les creux d’avril. Ce regain s’explique par l’apaisement des tensions commerciales (notamment entre les États-Unis et la Chine) et une amélioration du moral des consommateurs.• Les valeurs de croissance, portées par une saison des résultats positive, ont surperformé sur les marchés d’actions. Aux États-Unis, la croissance des bénéfices a atteint 12,4%, renforçant la confiance des investisseurs. • En Europe, l’optimisme a également dominé, malgré les tensions sur les négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne. Les anticipations de mesures de soutien budgétaire et les révisions à la hausse des bénéfices ont continué de soutenir le sentiment régional, éloignant les craintes de récession. • Côté obligations, la tendance a été plus contrastée : les marchés obligataires ont souffert des inquiétudes budgétaires américaines et d’une demande faible lors des adjudications aux États-Unis mais aussi au Japon. Cependant, un rebond s’est amorcé en fin de mois, porté par l’apaisement des tensions commerciales. • Sur le marché des changes, le dollar a connu une évolution en dents de scie : d’abord en baisse, il s’est légèrement repris en fin de mois, reflet de la volatilité persistante liée aux incertitudes économiques et politiques.