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Le fonds termine le mois en hausse, surperformant son indicateur de référence, en recul sur la période.
Fait rare, la sélection de titres a légèrement sous-performé le marché, pénalisée par la contre-performance de certaines valeurs technologiques et de consommation.
Le secteur technologique a en effet subi des pressions après la publication des résultats de plusieurs grandes entreprises, ressortis en deçà des attentes ou assortis de prévisions prudentes. Cela a pesé sur l’ensemble du marché, malgré la bonne tenue de Nvidia en fin de mois.
Néanmoins, nos ajustements tactiques ont permis de compenser ce déficit, grâce notamment à nos positions dans les sociétés aurifères, énergétiques et dans les banques émergentes.
Les marchés ont également souffert de la faiblesse du dollar américain, mais l’impact sur le fonds est resté limité compte tenu de notre sous-exposition significative à cette devise.
Enfin, sur les taux, nous avons bénéficié de la pentification de la courbe, de nos positions liées à l’inflation ainsi que de notre position vendeuse sur le Japon.
L’économie américaine montre les premiers signes de stagflation, tandis que la reprise européenne devrait se matérialiser plus tard, probablement à partir de 2026.
Nous privilégions les positions vendeuses sur les taux et les stratégies liées à l’inflation. Jerome Powell a ouvert la porte à des baisses, mais le marché surestime, selon nous, la volonté de la Fed d’assouplir sa politique. Les déficits croissants et les doutes sur sa crédibilité renforcent l’attrait des actifs indexés sur l’inflation.
En Europe, nous restons prudents vis-à-vis des obligations souveraines à maturité longue – en particulier en France – tout en maintenant une exposition aux actifs liés à l’inflation, soutenus par des taux réels élevés.
Sur les actions, nous demeurons constructifs et maintenons une forte exposition. Notre allocation principale vise à tirer parti du cycle d’investissement liés à l’IA aux États-Unis et en Asie, tout en conservant une diversification équilibrée entre régions et secteurs.
Du côté des devises, nous anticipons une poursuite du repli du dollar américain, pénalisé par la politique budgétaire, les doutes sur la Fed et les flux de couverture.
Afin d’équilibrer notre exposition au risque, nous conservons des positions sur le yen, les CDS et l’or.
Obligations | 62.3 % |
Actions | 47.2 % |
Monétaire | 8.1 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 5.9 % |
Not Integrated | 0 % |
Grâce à son approche flexible et holistique, la stratégie Patrimoine se définit comme une solution clé en main pour les investisseurs cherchant à faire fructifier leur épargne progressivement au fil du temps, sans se soucier des fluctuations des marchés ou des cycles économiques.
Environnement de marché
Les marchés mondiaux ont affiché de solides gains en dollars américains, avec des progressions à la fois sur les actions et sur les obligations. Toutefois, la faiblesse du billet vert face à l’euro a conduit à une performance négative exprimée en monnaie européenne.
Aux États-Unis, les dernières statistiques sur l’emploi étaient en baisse, incitant Jerome Powell, président de la Fed, à laisser entrevoir à Jackson Hole la possibilité d’une baisse des taux. Les marchés anticipent désormais largement une réduction de 25 pb dès septembre.
Le climat politique s’est tendu : Donald Trump a évincé le directeur du Bureau of Labor Statistics (BLS) et engagé des démarches pour se débarrasser de la gouverneure de la Fed, Lisa Cook. Ces initiatives renforcent les doutes quant à l’indépendance de la banque centrale.
La courbe des taux américains s’est ainsi pentifiée, les rendements longs progressant sous l’effet de ces inquiétudes.
En Europe, le risque politique est revenu sur le devant de la scène après l’annonce du Premier ministre français à recourir à un vote de confiance. La situation budgétaire particulière de la France continue d’alimenter la nervosité des investisseurs au sein de la zone euro.
Les rendements obligataires européens ont également grimpé, soutenus par de meilleures perspectives de croissance, tandis que les chiffres d’inflation de juillet sont restés conformes aux attentes.
Les actions mondiales ont inscrit de nouveaux sommets, portées par l’apaisement des tensions douanières après la date butoir du 1er août, la vigueur du PIB américain et l’anticipation croissante d’un assouplissement monétaire de la Fed.
Le secteur de l’intelligence artificielle a poursuivi son envol, avec Nvidia en pleine ascension après des résultats encore très solides.
Enfin, les tensions commerciales persistent : Washington a relevé certains droits de douane, notamment à l’égard de l’Inde, en réponse aux importations de pétrole russe. Les marchés des matières premières ont évolué de façon contrastée : le pétrole et le gaz ont reculé, tandis que l’or a repris des couleurs.