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• Au cours du mois, le Fonds a délivré une performance négative, en ligne avec son indicateur de référence.• Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt sur les taux cœurs, le portefeuille a souffert principalement de ses positions longues sur les taux américains et britanniques, tandis que nos positions vendeuses sur les taux allemands ont eu un effet positif. • Notre exposition au crédit d’entreprise ainsi que notre sélection de dettes émergentes libellées en devises fortes ont eu un impact positif dans un contexte de resserrement des spreads de crédit, mais qui a été en partie compensé par les protections que nous avons mises en place pour réduire notre exposition à ce marché. • Enfin, sur le front des devises, la forte hausse de l’euro a eu un impact négatif sur notre exposition au dollar américain, quoique limité, ainsi que sur le yen japonais et la livre sterling. Cependant, nous avons bénéficié de nos positions sur le rand sud-africain et la roupie indonésienne.
• Dans un contexte marqué par l’incertitude engendrée par la mise en place de tarifs douaniers, les conflits géopolitiques et les problématiques budgétaires pour certains pays, nous nous attendons à ce que les principales banques centrales des pays développés et émergents conservent une posture accommodante. Ainsi, nous maintenons un niveau de sensibilité au taux relativement élevé.• Sur les taux, nous privilégions les taux réels aux États-Unis, où la guerre tarifaire pourrait impacter l’activité mais aussi raviver l’inflation. De plus, nous nous concentrons également sur les banques centrales qui sont en retard sur le cycle, comme le Royaume-Uni, mais aussi sur certains pays émergents, comme le Brésil, qui bénéficie également de taux réels élevés et d’une allocation à certains pays d’Europe de l’Est. Nous avons également des positions vendeuses sur les taux japonais où l’inflation commence à prendre racine, mais aussi dans certains pays périphériques en Europe, dans un contexte de fortes dépenses budgétaires. • Sur le crédit, même si cette classe d’actifs présente une source de portage attrayante, nous sommes prudents en raison des valorisations relativement élevées et conservons un niveau conséquent de couverture sur l’iTraxx Xover pour protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads. • Enfin, en ce qui concerne les devises, nous conservons une exposition relativement faible au dollar américain et une exposition limitée aux devises des pays émergents. Notre sélection de devises inclut notamment des monnaies d’Amérique latine (real brésilien, peso chilien) mais aussi une sélection de devises liées aux matières premières (dollar australien, dollar canadien, couronne norvégienne). Enfin, nous conservons une position longue sur le yen japonais, qui relève de la seule banque centrale qui devrait augmenter ses taux cette année.
Obligations | 93.8 % |
Liquidités, emplois de trésorerie et opérations sur dérivés | 5.8 % |
Actions | 0.4 % |
Monétaire | 0 % |
La flexibilité de notre processus d’investissement nous permet de tirer parti des multiples moteurs de performance qu’offre l’univers obligataire, et ainsi de construire un portefeuille diversifié, fondé sur des convictions solides.
Environnement de marché
• L’annonce d’un moratoire sur les droits de douane entre États-Unis et Chine a ravivé l’appétit pour le risque résultant en un resserrement des marges de crédit de -50 points de base (pb) sur l’indice Itraxx Xover en mai.• La Réserve fédérale a maintenu ses taux directeurs dans la fourchette de 4,25% à 4,50% alors que le marché de l’emploi états-unien fait toujours preuve de résilience avec des créations d’emplois supérieures aux attentes et un taux de chômage stable. • Dans la zone euro, face à une croissance économique fragile, la Banque centrale européenne a abaissé ses taux de 0,25%, comme anticipé par le marché. • Au Japon l’incertitude continue de croître, l’inflation a atteint 3,6% en glissement annuel à fin avril et les taux à long terme ont touché des niveaux records à la suite de l’intérêt limité des investisseurs nationaux pour les obligations japonaises. • Les taux se sont inscrits en hausse en mai, notamment aux États-Unis où le taux à 10 ans a augmenté de +24 pb tandis que son homologue allemand s’est apprécié de +6 pb. • Sur le front des devises, le dollar a poursuivi sa baisse face à l’euro en raison des incertitudes budgétaires américaines. Le regain d’appétit pour le risque a profité à certaines devises émergentes, comme le peso mexicain, le peso chilien ou le rand sud-africain.